Posts Tagged ‘fidélité’

Les questions du moment

août 19, 2011

Notre soirée de PACS sera-t-elle réussie? Est-ce que les gens vont s’amuser, vont trouver le repas bon, en garderont un bon souvenir ? Ma chef que j’ai invité à une autre époque va-t-elle venir ? Et si oui, comment vais-je le vivre ? (très mal à mon sens)

Vais-je pouvoir me sortir de ce poste de merde dans lequel je baigne depuis plus de quatre ans maintenant? Toutes les démarches que j’ai entreprises vont-elles payer? J’en ai plus que besoin : non seulement le travail ne m’a jamais plu mais je suis dans une situation plus qu’inconfortable au niveau de ma hiérarchie. Ma chef est une ancienne collègue avec qui je m’entendais plus que bien mais qui a bien changé depuis et qui est devenue… caractérielle, pour le moins.

Et si mon changement de poste a lieu, dans le courant de l’année 2012 comme on me l’a laissé entendre (avec tout ce que cela sous-entends comme incertitude…) cela se passera-t-il bien? Arriverai-je à m’intégrer dans une nouvelle équipe, aimerai-je toujours ce métier? (ça ne pourra pas être pire qu’aujourd’hui, de toute façon).

Comment se passera l’année prochaine avec Nick?
Grande question, celle-ci. Nous avons vécus sous le même toit depuis deux ans non stop, et disons que l’année d’avant était du même topo, soit trois ans ensemble. A presque tout faire ensemble. Ce qui a ses avantages et ses inconvénients. Nous allons passer à un autre régime puisque pour raison professionnelle, Nick ne rentrera pas à la maison trois soirs par semaine à partir du mois de Septembre.
Comment va-t-on aborder ce virage? Je n’ai pas de doute sur mes sentiments pour lui. En revanche, comme j’ai déjà pu l’évoquer ici, il existe un certain dédoublement de personnalité sur la notion de fidélité, entre nous. Il y a chez Nick cette façade officielle qui refuse chez moi toute forme d’attirance envers d’autres garçons, qui conchie l’infidèle et qui fait de « l’aventure » un faux pas impardonnable et destructeur. Ce qui ne me dérangerait pas plus que ça si je n’avais eu la preuve, à plusieurs reprises, d’un tout autre état d’esprit lorsqu’il est seul. Comme déjà évoqué, je sais qu’il a été infidèle virtuellement. Et je parle bien de sexe. J’ai fini par l’être aussi. Cela n’a rien changé pour moi. De l’être, et de savoir que lui l’est. Tant qu’il n’a pas de sentiments pour les autres…
Cela dit, j’ai vu dernièrement autre chose qui m’a mis mal à l’aise. Lorsque nous sommes en soirée, Nick est de plus en plus entreprenant avec nos amis masculins. J’ai toujours plus ou moins vu son manège mais ces derniers temps, il me saute encore plus aux yeux. Emmanuel s’est mis à la musculation ? (et il est vrai que ça se voit avec son T-shirt moulant) Nick use de ce prétexte pour tâter la marchandise. Quand je lui dis que cela ne m’a pas plu le soir, il me répond que ce n’était pas du tout du désir, pas de l’attirance sexuelle, mais de la curiosité. Le week-end dernier, il a poussé un de nos autres amis à se mettre à poil. Le type est un métis mesurant 1m80, militaire, musclé, vous voyez le genre. A un autre moment, il a fait semblant de l’embrasser sur la bouche. Bref, du rentre dedans. Sous prétexte de l’humour il a carrément des attitudes de drague.
En soi, pour ce qui est du physique, je ne sais pas trop quoi en penser. En revanche, ce qui me met plus mal à l’aise c’est de voir qu’il se laisse facilement envahir par son désir et que l’année prochaine il sera seul et angoissé et j’ai peur qu’à un moment ou à un autre, il se laisse charmer par un autre pour trouver du réconfort. Si ce n’est qu’un plan cul, je pense que cela ne me dérangera pas (fondamentalement, il n’y a pas de différence entre un plan cul physique et un plan cul virtuel, le résultat est le même : on s’est foutu à poil et on a joui avec un autre).
Ce qui m’inquiète plus, c’est que si c’est avec la même personne (un collègue par exemple) et de façon répétée, il y aura un jour ou l’autre des sentiments. Et là c’est une menace beaucoup plus sérieuse pour mon couple à mon sens qu’une vulgaire partie de jambes en l’air.

En dehors de ces considérations sur la fidélité, j’ai aussi tout simplement peur qu’il ne se sente pas bien étant donné la difficulté du poste qu’il prend. Ceux qui me suivent depuis plusieurs années déjà savent que Nick a un sacré passé au niveau des crises d’angoisse et je n’ai pas envie qu’il re-sombre là dedans.
Enfin, les relations où il faut régulièrement utiliser le téléphone parce qu’il n’y a pas d’autres moyen de communication ont tendance à cristalliser les moments de blues, les incompréhensions et les malentendus à l’origine de disputes. Et ça, ça ne me manquait pas.

un bien long article

février 4, 2011

Je crois que je n’ai pas encore raconté dans le détail ce qu’il s’est passé l’année passé, pratiquement jour pour jour. A personne. J’ai gardé ça pour moi pendant une année. Peut-être le temps de le digérer.

Certaines personnes de mon entourage connaissent une partie de l’histoire, d’autre une autre. Mais personne n’a toutes les pièces du puzzle.

Il y a un an presque jour pour jour donc, je me suis séparé de Nick.

La plupart des gens qui ont eu des bribes de cette histoire connaissent la trame de fond et les raisons qui m’ont poussé à le quitter. Mais rares sont ceux qui connaissent la goutte d’eau.

Les raisons de fond, c’est qu’avec le temps comme pour beaucoup de couple, j’ai fini par trouver de plus en plus désagréables certains défauts de Nick qui ne posaient pas de problèmes au départ. Son côté enfant, râleur et colérique. A cela s’est ajouté le fait que nous avons emménagé ensemble et que je me suis rendu compte qu’il ne faisait pratiquement pas de tâches ménagères. Enfin, j’ai commencé à changer sur certains aspects de ma personnalité et là où j’avais toujours juré mes grands dieux (et j’y croyais vraiment) que les plans culs ne me brancheraient jamais, j’ai commencé à avoir envie de me sauter le premier mec que je croisais.

Pour vous remettre en situation, je rentrais le soir depuis 8 mois et Nick était toujours, invariablement, 7 jours sur 7, rentré avant moi. Je n’étais donc jamais seul. Il était de plus régulièrement énervé et me parlait mal. S’il avait envie de sortir, il fallait que j’en ai envie aussi car si ce n’était pas le cas et que j’étais fatigué, alors une dispute éclatait sur le fait que j’étais un égoïste fini. Même chose pour le sexe. Même chose pour tout en fait. Je devais être d’accord avec lui ou c’était la colère. Mais la vraie colère. Et je n’avais pas le droit de sortir seul. La seule chose qui semblait le calmer en fait, c’était mes larmes. Alors enfin il s’apaisait, comme s’il avait besoin de voir qu’il m’avait profondément touché pour être satisfait.

Alors j’ai commencé à me demander si j’étais bien avec celui qu’il me fallait. Si cette histoire rimait à quelque chose, si les choses changeraient, si j’étais heureux. Serais-je mieux seul ? Etait-ce normal de rentrer tous les soirs en ayant la boule au ventre de ce qui pouvait se passer ? Et pourquoi alors ne pourrais-je pas m’envoyer en l’air avec le premier venu, pour me consoler ? Pour me sentir à nouveau beau, désirable et vivant aux yeux de quelqu’un ?

Pendant de longues semaines, je me suis posé toutes ces questions sans jamais pouvoir en parler à quelqu’un. Parce que je n’étais jamais seul.

Et puis la goutte d’eau s’est dangereusement rapprochée du vase plein. Cette goutte d’eau s’appelle Stéphane. Un garçon de ma boîte. Avec qui nous nous étions envoyé plusieurs mails quelques mois auparavant jusqu’à ce que je comprenne qu’il avait complètement flashé sur moi et que je lui fasse comprendre que, même s’il était très mignon, j’étais déjà en couple.

Mais voilà, au mois de Janvier 2010, en pleine période de doute et alors que je ne le croisais jamais, je l’ai vu à nouveau au boulot. Je lui ai envoyé un mail. Il m’a répondu. De nombreux échanges ont suivis, puis nous avons mangé en tête à tête un midi. Nous avons bu le café ensemble. Nous avons fait nos pauses ensemble. Il a quitté son copain qu’il avait plus pour lui tenir compagnie que pour autre chose. Il était très gentil. Il m’a fait de belles déclarations romantiques, et sans lui faire de déclarations, je lui ai laissé entendre que je n’étais pas du tout insensible à des avances.

Mais ce n’était pas moi. Ce garçon qui flirtait avec un autre, ça ne pouvait pas être moi. Moi infidèle ? Ah merde alors…

Les deux derniers jours avant que je prenne la décision de quitter Nick, je les ai passé à pleurer. Pendant la journée, ou juste avant de rentrer chez moi. Malheureux parce que je me sentais mal avec lui, parce que je me sentais mal vis-à-vis de Stéphane (et que je n’avais aucune idée de ce que j’étais en train de faire). Voici ce que j’ai écrit pendant ces deux jours, par exemple :

« Tu me manques.

Le Nick du début me manque. Celui qui adorait me faire des surprises, me préparer des trucs, passer du temps avec moi tout simplement sans forcément faire grand chose. Qui voulait mon bonheur et qui était prêt à des concessions.

Aujourd’hui j’ai l’impression d’étouffer. De ne plus être moi-même. Je suis devenu quelqu’un d’autre pour essayer de me conformer à tes attentes. Et pourtant, plus le temps passe plus il semble que je m’éloigne de ce que tu aimais chez moi.

Tu dis sans arrêt que tu as l’impression que je t’aime moins, que je ne t’aime plus comme avant, que je ne t’aime plus tout court. Et lorsque tu me dis tout ça, aujourd’hui je n’ai plus de réponse. Je ne sais plus comment je t’aime. Non je ne t’aime plus comme avant, et ça explique que je m’agace de plus en plus et de plus en plus vite. Je crois qu’on était déjà arrivé à cette conclusion il y a quelques mois. Ce que j’attends le plus dans mon couple, c’est de la tendresse, un bloc sur lequel me reposer, un temps de paix, quelqu’un avec qui on n’a pas besoin de se mesurer, de se battre – tout cela, on le fait suffisamment ailleurs.

Mais j’ai quelqu’un qui ne m’apaise plus chez moi. Qui ne supporte plus mes câlins, qui veut jouer comme un enfant et qui ne sait plus s’arrêter. Quelqu’un qui s’énerve à la vitesse de l’éclair, parfois pour des broutilles, et qui me fait souffrir énormément dans ces cas là. Quelqu’un qui ne supporte plus que je ne sois pas de son avis, qui ne supporte pas que je dise non ou qui ne supporte pas que je n’ai pas envie des mêmes choses que lui.

Mais te demander de changer tout ça, c’est demander de te changer toi. Tu as en toi cet enfant, ce grain de folie, cette impatience. Te dire de changer, c’est t’étouffer.

J’ai l’impression qu’on ne cherche plus les mêmes choses. J’ai l’impression que tu veux que je sois avec toi tout le temps pour faire ce que tu as envie. Moi, je veux faire ce dont j’ai envie et je veux que tu fasses ce que tu as envie. Ensemble pour les choses dont nous avons envie tout les deux, mais séparément pour le reste. Tu peux rester des heures sur tes animaux ou bien à regarder des poissons dans les animaleries. J’aime écrire, lire, regarder mes séries télé, jouer au jeu vidéo. Je ne fais plus tout ça depuis trop longtemps.

Quand je suis avec ma famille ou avec mes amis, je suis tiraillé entre le fait de faire ce qui me plaît avec eux et le fait que tu vas m’en vouloir si je ne fais pas attention à toi.

Et pourtant…

T’avoir au téléphone tout à l’heure quand tu m’as dit que tu as mal au nez me tire des larmes que tu n’as pas entendu. Je tiens à toi, tu ne sais même pas comment. Hier soir j’étais bizarre… Parce que j’avais sans arrêt envie de pleurer. Tu es capable de me rendre furieux, de me faire dire dans ma tête que j’ai envie d’une pause, ou de partir. Mais tu es capable de me toucher en plein coeur, de m’émouvoir si fort que j’en pleure.

Aujourd’hui je suis perdu… »

Et puis un vendredi soir, je suis rentré plus perdu et angoissé que jamais. Et j’allais devoir passer un week-end entier comme cela. Et j’ai craqué. A peine ai-je passé la porte que j’ai fondu en larmes sans pouvoir m’arrêter et sans vouloir rien lui dire pendant une demie heure. Nick a paniqué. Je pense qu’il comprenait ce qui allait se passer. Et dans même tête, je me suis dit qu’il fallait que je le quitte à cet instant. Parce que je ne voulais pas m’embarquer dans une double vie avec Stéphane et Nick en même temps. Je voulais quitter Nick parce que je ne l’aimais plus, et pas pour tomber dans les bras d’un autre, surtout perdu comme je l’étais.

Ce week-end a été un long cauchemar épouvantable. Et le dimanche soir, j’étais célibataire. Dès le lundi, en apprenant cela, Stéphane a voulu me consoler puis m’a invité à une soirée. J’ai refusé. J’étais célibataire avant tout pour me retrouver, me poser. On verrait la suite plus tard. J’ai eu droit de la part de Nick à toutes les réactions classiques, textos, appels, parfois détaché, parfois en larmes, parfois en colère. Je lui ai demandé de couper complètement les ponts, le temps que je me pose.

Pendant la semaine qui a suivi, j’ai beaucoup, BEAUCOUP réfléchi. Et certaines choses m’ont fait comprendre que je l’aimais toujours. J’ai donc fini par prendre la décision de me remettre avec Nick, mais sous certaines conditions, en retrouvant ma liberté. Et une semaine après la séparation, nous nous sommes retrouvés. Il n’a ré-emménagé qu’un mois et demi plus tard, et depuis tout va mieux. J’ouvre enfin ma gueule quand ça ne vas pas et cette rupture lui a montré qu’il avait intérêt à mieux se comporter s’il ne voulait pas me perdre.

Un an après cette rupture, nous préparons notre PACS. Et cette fois, je ne doute pas.

Mais cette histoire a tout de même laissé une séquelle. Je me suis posé beaucoup de questions à cette époque et notamment sur la fidélité. Je me suis aperçu que ma notion de la fidélité avait changé, et ce que j’ai découvert quelques mois plus tard l’a confirmé. Je crois maintenant que j’ai une fidélité sentimentale. Mais je ne suis pas sûr d’avoir une fidélité sexuelle. Entendons-nous bien : il ne s’est jamais rien passé entre Stéphane et moi, et je n’ai jamais couché avec un autre depuis que je suis avec Nick. Mais je sens qu’un jour, cela arrivera. Et ça ne me paraît plus grave. Parce que je met cela sur le même compte qu’une masturbation devant un porno : lorsqu’on se fait un plaisir solitaire, on ne pense clairement pas à celui qui partage notre vie. C’est un plaisir solitaire auquel l’autre ne participe pas. Bien protégé, quelle est la différence avec faire l’amour avec un plan Q ? Plaisir solitaire auquel l’autre ne participe pas non plus. Du moment que les sentiments ne sont pas engagés, cela ne me dérange pas, que ce soit pour moi ou pour Nick. Si j’apprenais qu’il me trompe occasionnellement sans lendemains, cela ne me dérangerait pas.

Pourquoi en suis-je si sûr ? Parce que j’ai découvert qu’il avait déjà plus ou moins franchi le pas (d’où mes interrogations sur la fidélité il y a quelques mois) sur des sites du type de Chatroulette mais orienté sexe. Et plus d’une fois. Soyons honnête, il s’agit de se foutre à poil et de se faire un plan Q webcam avec un autre. Quelle est la différence avec une infidélité physique ? Pour moi aucune. L’autre a fantasmé et eu un orgasme avec un autre partenaire, présent physiquement ou pas. Et bien, le fait qu’il ait fait cela avec un parfait inconnu ne me dérange pas. Je met ça au même niveau qu’une masturbation, c’est son plaisir à lui, sa sphère. Et vu que cela n’a en rien changé la fréquence et la qualité de nos rapports ça me dérange encore moins.

Forcément, lorsque j’ai vu qu’il avait fait cela, j’ai été très curieux de voir ce que cela faisait. J’y suis donc allé aussi. Et ça n’a fait que renforcer le fait que j’ai trouvé ça sans conséquence. Je ne connais pas la personne avec qui j’ai eu un orgasme. Mes sentiments n’ont pas joués. Ce n’est que du sexe, un orgasme, point.

Le seul bémol ? Nick est un jaloux, un vrai. Il ne sait pas que je suis au courant de ses écarts virtuels. Parce que sinon, je pense qu’il ne supporterait pas l’idée que cela ne me pose pas de problème. Encore moins que j’ai pu le faire suite à cette découverte. Alors qu’au final, c’est avec lui que je veux bâtir ma vie. Avec lui que je veux voir l’avenir. Aller voir ailleurs à l’occasion, quel affaire ! Si l’on est là pour l’autre dans les bons comme les mauvais moments, où est le problème ?

Un cliché de plus

août 16, 2010

Je me rends compte que plus les années passent, plus je deviens gay. Sans le chercher d’ailleurs. Je ne cherche pas à l’afficher ou à revendiquer quoi que ce soit. C’est juste comme ça.

Je m’habille de plus en plus coloré et je tire parfois sur le « fashion victim » (même si je suis loin d’être un certain personnage de télé-réalité actuellement à l’écran). Je me suis mis à aimer m’acheter des fringues et à les porter.

J’assume de plus en plus mes goûts musicaux caricaturaux : Mylène Farmer, Madonna, Kylie Minogue, Lady Gaga, etc. J’aime, ça ne se discute pas. Je ne fais pas exprès. Je ne m’en cache pas.

Avoir un piercing à l’arcade sourcilière me fait de plus en plus envie. J’ai toujours voulu avoir un piercing et avec mon visage, l’arcade sourcilière rendrait bien. Ca n’est pas moi qui le dit (bien que je le pense) mais mes amis. Et la question était « quelle partie du visage conviendrait le mieux? » donc la question n’était pas orientée. Mais bon, un cliché de plus quoi. Encore une fois sans le vouloir. Cela dit, à cause de mon travail je ne pourrais sans doute jamais réaliser ce point.

La question du milieu gay aussi. J’en avais horreur avant. Maintenant, aller en boîte ou bar gay m’amuse plus que cela ne m’énerve. J’ai appris à prendre du recul face à ce milieu souvent narcissique et superficiel.

Et puis la fidélité. J’ai de plus en plus de mal à la définir (bon attention hein, vu les articles que j’ai écris dernièrement on pourrait croire que je trompe Nick à tire larigot : ce n’est pas le cas). Non que je souhaite commettre une infidélité mais quand j’entends des discussions sur le sujet, je réfléchis à cet acte et je me rends compte que je ne sais pas dans quelle situation je me sentirais trompé ou dans quelle situation j’aurais l’impression de tromper l’autre.

Enfin bref, tout pleins de domaines dans lesquels j’ai beaucoup changé. Je pense que si mon moi d’il y a 5 ans me croisait, il ne pourrait pas croire qu’il s’apprête à changer autant.