Posts Tagged ‘amis’

Vous êtes invités on ne sait pas trop quand, on ne sait pas trop où…

novembre 9, 2010

Ouh bon dieu, ça fait un bail que je n’ai pas écrit dans mon journal!

Par où commencer?
J’ai pris ma décision au boulot. Enfin ça fait un peu effet d’annonce ça. Je n’ai pas pris de décision radicale mais j’ai pris contact avec des responsables d’autres services pour changer de boulot tout en restant dans ma boîte. J’ai l’espoir que dans d’autres services ça se passe un peu mieux. Et puis je sais faire le boulot et il me plaît davantage. Si l’expérience est concluante, je reste. Si jamais le boulot me plaît mais que l’ambiance reste pourrie, je me fais suffisamment d’expérience et je pars de cette boîte.

Oui, parce que plus le temps passe, plus les choses empirent. A mon poste actuel, je m’apprête à changer de chef pour la sixième fois en moins de trois ans. Et la pressentie n’est autre que Mélaine, ma collègue avec qui mon arrivée de Mars a été désastreuse. Autant dire que je n’ai pas hâte de voir ce que cela va donner. Et puis, c’est plus profond que ça. J’ai un désintérêt grandissant pour mon boulot depuis des mois et des mois. C’est simple d’ailleurs, toutes les personnes que je connais qui ont fait mon métier ont fini par en changer.

Bref, j’attends maintenant une opportunité en interne en croisant très fort les doigts pour que les remaniements de hiérarchie ne m’empêchent pas de partir. Mais là, j’ai comme un doute…

Sinon, pour le PACS, c’est toujours prévu pour l’été prochain. Le problème c’est qu’on en chie grave de chez grave pour trouver une salle qui nous convienne. Trois n’étaient plus disponibles et la quatrième nous plaît moyennement. D’autant que le bruit est limité à 90 décibels (sinon ils coupent carrément le courant, super pour l’ambiance…) et que ça me semble peu.

Donc je continue de prospecter mais j’avoue que ça commence à me stresser sérieusement. Parce qu’il ne va pas falloir tarder à envoyer les invitations et sans date et sans lieu, ce n’est pas très pratique…

Avec Nick ça va bien, on est dans une période où l’on s’entend bien et l’on se comprend, je me sens bien. Serein.

Mon frère a beaucoup perdu de poids. Mais genre beaucoup. Ca fait environ 10 ans que je ne l’avais pas vu mince. Bin là ça y est. Et ça fait vraiment bizarre. Mais c’est bien, niveau santé il était temps qu’il reprenne les choses en main.

Oui, côté famille, amis et amour ça va bien. Il reste ces deux trucs, le boulot et l’organisation du PACS. Bon, pour le PACS je me dis au pire qu’on peut faire ça début Septembre si jamais on ne trouve rien. Mais pour le boulot… Pfff, je n’ai vraiment pas envie de bosser, de faire ce que je fais. Pourvu que ça change (en bien!) très vite… (mais bon, le boulot, c’est moins important que le reste…)

Je n’veux pas être tout seul

septembre 20, 2010

Je n’veux pas être tout seul pour partager ça.
Pas être tout seul pour partager ça de mon côté. Je voudrais pouvoir le partager avec mes amis et ma famille.

J’ai téléphoné à mon père ce matin pour le lui dire mais il a rapidement enchaîné avec un autre sujet, celui du voyage familial auquel ma mère lui demande de ne pas participer pour rester avec elle puisqu’elle aura tout juste fini ses séances de radiothérapie. Et je pense que mon père n’est pas du même avis que moi. Et que donc il n’a pas aimé ce que je lui ai dit. Et du coup il a raccroché en quelques secondes.

J’ai pu le partager avec trois collègues de bureau ce matin. Une seule a eu la réaction escomptée. Les autres ont enchaîné directement avec leurs problèmes. Comme si ce que je venais de leur dire n’avait pas d’importance.

Et il y a celle que je n’arrive pas à avoir et avec qui je ne peux donc pas le partager, pour le moment.

C’est dur, je ne veux pas être tout seul pour vivre ça. Parce que, je ne vous ai pas dit?

Je vais me Pacser.

Shut up!

août 11, 2010

Comme une envie de tout envoyer balader. Boulot, copain, famille, tout. Punaise mais en fait je suis un dépressif borderline en puissance qui s’ignore.

Aujourd’hui, ça commence mal. Suis très énervé et très fatigué, ça ne fait jamais un bon cocktail. Je suis à mon boulot de merde ou je m’emmerde, et j’ai juste envie de me tirer. Mais pas pour rentrer chez moi, non. Pas envie d’être en tête à tête avec quelqu’un. J’ai envie de prendre ma voiture, de rouler jusqu’à me retrouver dans un endroit paumé et au calme, et d’y passer la journée. Et plus si affinité.

C’est un bordel monstre dans ma tête. C’est fatigant, ça ne s’arrête jamais. Parfois ça se calme, mais ça ne s’arrête jamais. Ma vie professionnelle ne me plaît pas et ma vie de couple ne ressemble pas vraiment à ce que je visais. Mais dans un cas comme dans l’autre je suis incapable de savoir quoi faire et je ne suis même pas certain de vouloir y faire quelque chose. Et parfois je suis heureux, aussi. Alors est-ce que ça vaut le coup de tout envoyer en l’air si jamais demain je me sens mieux et que j’arrive de nouveau à profiter de tout ça ? C’est pour ça que j’aimerais me tirer sans prévenir personne une journée. Une journée entière juste pour moi, en secret, loin des autres. Mais ma chef n’est pas là, je ne peux pas le faire.

D’ailleurs, ça m’arrange bien. Aurais-je seulement le courage d’aller jusqu’au bout de ma démarche si elle était là ? Aurais-je les cojones d’aller la voir et de poser ma journée ? Est-ce que ça ne foutrait pas encore un peu plus le bordel dans ma tête ? Du genre à me poser la question « mais est-ce que c’est bien normal d’avoir besoin de poser une journée en cachette de ton copain, ta famille, tes amis ? Es-tu sûr d’aller bien ? C’est pas un peu symptomatique ? »

Oh ta gueule !

Le temps était comment?

août 6, 2010

Salut le blog.

Bon, à défaut de prendre le temps de te donner vraiment des nouvelles, je… Non attendez. Je me connais. Vu que je m’apprête à vous dire que je n’ai pas le temps d’écrire un article, je vais justement en avoir une furieuse envie. Donc oubliez.

Salut le blog.

Voilà, les vacances sont terminées. Bon, depuis un petit moment déjà mais je n’ai pas pris le temps de venir m’épancher par ici 🙂

Je suis parti à la campagne dès le premier soir de mes vacances, en sortant du boulot. Pour aller faire ma fête de l’été qui m’a tant causé de soucis cette année. Bilan : sur deux soirées, l’une était très bonne mais il n’y avait pas tout le monde, l’autre était trop, beaucoup trop calme.

La première soirée ça a été dancefloor à ciel ouvert avec alcool en intraveineuse. Une bonne vieille soirée comme ça faisait longtemps qu’on n’en avait pas fait. Le seul souci c’est que certains qui n’étaient jamais venus se sont perdus en route et qu’il a fallut les guider à 2h du matin, donc très vite dessoûler pour être compréhensible. Les derniers sont arrivés à 4h du matin et tout ce petit monde s’est couché à 5h. Autant dire qu’en se levant vers 10h, on était tous décalqués.

Le souci, c’est que du coup, le deuxième soir, tout le monde était lesté. Ceux qui avaient fait la fête la veille étaient trop crevés pour danser et les autres étaient… Trop timides. « Y’avait pas assez d’ambiance ». Ah oui? Et bien il suffisait de danser. Bon, je comprends que voir la moitié des gens partir en ballade ou s’asseoir et regarder le temps passer n’est pas très motivant. Mais il suffit de s’y mettre. Bref. Je suis un peu mauvais parce que les échos que j’ai eu de ce week-end c’est « la deuxième soirée était nulle ».

Super. Fais des efforts pour organiser un truc, passe une super bonne première soirée, fais faire des ballades, emmène les gens se baigner, fais des barbecues, fais des plats maison, bref offre un week-end sympa et pas cher, et tout ce qu’on retient des trois jours c’est que la deuxième soirée n’était pas de folie. Ca m’a vraiment blessé, fais de la peine que les gens ne retiennent que ça. En tous cas c’est clair, c’est terminé tout ça. On prendra les gens les uns après les autres, chacun se demerdera pour apporter sa bouffe et basta. Je ne dépense plus autant d’énergie et d’argent pour ça.

Ensuite, nous sommes partis en Irlande. Que dire? Super voyage. Dublin ne m’a pas charmé tant que ça même si la ville est sympa. Mais trop de petits trucs : le temps déjà, même si ça fait parti de l’Irlande. Les gens ensuite, pas trop sympa. Et puis la ville en elle-même reste une ville. Mais bon, il y a des coins très jolis et il y a quand même pas mal de choses à y faire.
En revanche, nous sommes partis 3 jours dans le Connemara et là… Fabuleux. Des paysages magnifiques, des gens gentils, du vert du vert du vert, la mer, les rochers, les îles… Bref : wahou!

Au retour de France, coup de fil de ma mère:
-C’était bien?
-Ah oui, on a visité ça, et ça, et ça (là j’entends mon père rentrer derrière et dire « tu lui as dit? ») -Et le temps alors?
-Attends maman, tu dois me dire quoi là?
-Le temps était comment?
-Le temps était Irlandais. Tu dois me dire quoi?
-Ah oui, pluie, soleil, pluie, soleil.
-Oui voilà. TU DOIS ME DIRE QUOI?
-J’ai un cancer.

Youpi. L’année dernière, mon frère a eu une maladie cardiaque puis une méningite qui a failli le tuer et voilà que ma mère se choppe un cancer. Il s’agit cependant d’un cancer du sein qui semble pris à temps. Mais bon…

Dès le lendemain nous sommes repartis sur Paris faire un tour à DisneyLand puisque nous avions des places gratuites. Comment dire? Je n’ai jamais été fan de ce parc parce que je n’ai jamais vraiment accroché à la féerie Disney. Mais là, ça m’en a encore plus éloigné : aucun sourire (ou presque) des employés, les visiteurs complètement survoltés, des problèmes techniques dans des attractions, une bouffe très chère, des parents vraiment cons (genre ton gosse de 3 ans tu le fais lever à 7h00 pour être là à l’ouverture du parc et sans faire la sieste tu l’obliges à rester jusqu’à minuit et demi pour voir le feu d’artifice…). Heureusement qu’ils ont un peu plus d’attractions à sensations fortes qu’avant.

Et puis le retour au boulot. Bouh. Pas beau. En plus, il n’y quasiment plus personne à partir de la semaine prochaine puisque tout le monde (ou presque) sera en congés… Ca risque d’être un peu long…

Promis, je viens l’année prochaine!

juin 9, 2010

Hier soir, une des sœurs de Nick est venue manger et dormir à la maison. La soirée a été très agréable mais j’ai pris conscience d’une chose.

La sœur de Nick vit dans un autre pays depuis quelques années. Elle nous expliquait hier soir qu’elle était un peu triste de voir ses amis s’éloigner. Qu’elle avait l’impression d’être toujours celle qui fait des efforts pour garder le contact et qu’en réalité ses amis ne savaient pas vraiment ce qu’elle avait fait ces dernières années puisqu’ils n’étaient jamais venus la voir (alors qu’il s’agit d’un pays frontalier).

J’ai réalisé alors une chose : je suis dans le même cas qu’elle. Ce qui nous a amené à la conclusion que ce n’était pas la distance qui était en cause mais bien la volonté de garder le contact.

Au lycée, j’ai rencontré mes amis les plus proches, ceux avec qui j’ai passé mes meilleurs moments. Nous étions un petit groupe d’inséparables qui faisions des fêtes chez les uns et chez les autres, qui étions tout le temps ensemble en classe et qui partions même en vacances ensemble. Bref, un bon groupe d’amis.

Mes parents ayant une maison de campagne, j’avais lancé l’idée d’une grande fête pour célébrer l’été tous les ans. J’invitais tout mon groupe d’amis et mes sœurs, et tout le monde pouvait convier une ou deux personnes supplémentaires.

Au fil des ans, mon groupe d’amis s’est peu à peu éloigné à cause des déménagements, des mutations… Il s’est éparpillé un peu partout en France. Nous gardions quand même le contact. Le seul moment de l’année où tout le monde se retrouvait, c’était la fête de l’été. On ne se voyait pas pendant un an, mais tout le monde arrivait à la maison de campagne et l’on se retrouvait et le temps d’un week-end, tout était comme avant. Ca sentait l’insouciance, la nostalgie, le barbecue la bière et le soleil. Les batailles d’eau et les « J’VOUS ADORE! » hurlés à 4h du matin.

Et puis une année, quelqu’un n’a pas pu venir. Pas possible d’avoir des vacances à ce moment là ou bien une réunion de famille, je ne sais plus. J’ai tout fait pour arranger la personne. D’un week-end de 2 jours, on est passé à un week-end de 4 jours (où je posais des jours de congés juste pour rallonger la fête) pour que tout le monde puisse venir au moins un jour. Mais l’année suivante, c’est deux ou trois personnes qui n’ont plus pu venir. Et tous les autres ne pouvaient venir qu’une partie du week-end. Heureusement en parallèle, les amis de Nick ont commencé à venir donc nous avions toujours du monde.

Mais cette année, c’est le coup de grâce. J’ai décalé la fête de quelques semaines pour arranger tout le monde. Notamment mes sœurs qui ne peuvent jamais venir tout le week-end à cause d’un anniversaire. Et bien l’anniversaire est décalé aussi, pile poil le week-end prévu pour faire la fête. Et de tout mon groupe d’amis (6 + moi) il ne reste plus grand monde. Une seule personne.
J’ai reçu le dernier coup sur la tête en lisant un mail de ma meilleure amie hier qui m’apprend qu’elle ne pourra sans doute pas venir. C’est tout un symbole. Il ne restait plus qu’elle qui représentait encore ce qu’on avait été et ce qu’on était. Une des dernières raisons de faire la fête tous les ans. Et même elle ne viendra pas. 2010 sera sans doute l’année où il y aura plus d’amis de Nick que de mes amis à moi.

On ne se voit plus. On est tous éparpillés. Et malgré tous les efforts que je fais chaque année, les gens ne sont même pas capables de bloquer un week-end. Bien sûr qu’ils ont de bonnes raisons. Mais plus les années passent, moins ils sont nombreux. Et du coup j’ai le même sentiment que la sœur de Nick. Tout ça est fini, et je sais pertinemment que si j’arrête d’organiser ce rendez-vous, la plupart ne s’en apercevront même pas.

C’est donc ce que je vais faire. Je suis fatigué de penser et d’organiser tout ça tous les ans pour rien. Cette fête avait pour but de réunir tout mon groupe d’amis, elle ne le fait plus, les gens ne jouent plus le jeu, inutile de continuer. Je suis vraiment triste d’en être arrivé là mais ça me fait plus souffrir qu’autre chose d’avoir à encaisser des « je ne pourrais pas venir mais promis je viens l’année prochaine » tous les ans.

Le temps de prendre le temps

avril 27, 2010

Ca y est, aujourdhui Nick passe une preuve. Jespre que tout se passera bien pour lui. En tous cas, il ne ma pas sembl trop tendu hier soir ni ce matin. Un peu stress mais rien que de trs normal.

Pourtant, le destin lui a jou un mauvais tour. Il devait partir ce matin pour le lieu de lpreuve, vers 11h. Jai reu un appel sur mon portable 10h15. Puis un deuxime. Et un troisime. Jai donc fini par mexcuser et mclipser de la runion laquelle je participais parce que je me suis bien dout que quelque chose clochait. Nick en larmes : des mecs ont pt sa voiture pendant la nuit pour voler un pauvre autoradio de merde. La voiture ne dmarre pas

Heureusement, le mari dune de ses amies qui passe lpreuve aussi est venu le chercher en voiture. Mais bon, a la bien remu, il a cru quil narriverait pas lheure. Je croise les doigts pour la suite !

***

Cette semaine ma collgue de bureau est en vacances. Tant mieux. Ca me fait du bien. Je crois que jai vraiment beaucoup souffert de laccueil quelle ma rserv voil bientt deux mois. Avant de partir, elle ma encore dit et rpt quon ne se rendait pas compte de tout le boulot quelle abattait et que jallais souffrir cette semaine en tant tout seul.
Pour linstant, a va. Je suis tranquille, je ne la sens pas nerve, je ne la sens pas me guetter du coin de lil ou ruminer dans sa barbe en me tenant pour un responsable potentiel de sa situation. Hier a t une journe bien calme. Entre son absence et le fait que jai enfin termin une partie de merde de mon boulot, je me sens plutt bien jusquici. Je pense que la journe daujourdhui sera galement assez sereine. Bon, la fin de semaine risque dtre plus speed, mais chaque chose en son temps, et comme dit maman Lucas Matho, une chose aprs lautre .

En tous cas je ne suis pas le seul avoir le blues du travail. Tous mes collgues en sont victimes actuellement. Je pense quil ny a pas de fume sans feu et que nous sommes tous lasss de certains comportements ici. Et puis la construction de ce nouveau btiment tait porteuse despoir. Maintenant quil est termin et que lon commence le mettre en route, on se rend compte que les choses nont pas t faites comme il le fallait et que les faons de faire des responsables et autres DRH nont pas changes, bien au contraire.
Une a envie de devenir peintre, lautre de tout envoyer balader, tout simplement

Jai encore plus hte quavant de partir en vacances. Je ne vois aucun intrt mon travail. Hier jai dcouvert le site voyage priv. Ca ma fait rver quand mme. Et encore, je nai pas regard les destinations ltranger. Mais bon, il faut un budget Et dailleurs, le mien commence tre un peu tendu. Jai eu beaucoup de dpenses ce mois ci et je nai jamais eu si peu dargent sur mon compte depuis que je travaille. Voil aussi pourquoi ce serait une bonne chose que Nick russisse ses preuves !

Bref, les vacances me paraissent si courtes quand jen ai Cest tellement rapide, jamais le temps de prendre le temps finalement