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La fosse à purin daubée

décembre 1, 2011

Comment décrire la situation simplement?

Dans mon service actuel, il y a ma chef, ma collègue et moi.

Il y a une chose que je n’ai pas dite ici, pas encore. Pour ne pas me porter malheur, je n’ai pas voulu trop y croire au début, à peine l’ai-je twitté. J’ai passé un entretien pour un poste en laboratoire qui m’intéresse beaucoup plus en interne. Si vous êtes déjà passé par chez moi, premièrement vous êtes sûrement un peu masochiste, et deuxièmement vous savez certainement quel est mon ressenti par rapport à mon poste actuel : le dégoût. Je souhaite depuis presque deux ans retourner en laboratoire, je me prends des claques et malheureusement pour moi plus le temps passe et plus je perds mon « savoir-faire » technique. Donc pour résumer, plus j’attends avant de repasser en labo, moins j’ai de chance d’y aller. Soyons clairs, pour des postes en CDI en dehors de ma boîte, c’est déjà mort depuis plus d’un an. Il me restait les postes en interne. Plusieurs candidatures, plusieurs claques « c’est très bien de vouloir faire ça, on t’y encourage, mais on ne te prends pas ».

Et puis, à force d’acharnement, j’ai enfin réussi à convaincre quelqu’un. Puis quelqu’un d’autre. Et encore un autre. Et au final, ces personnes ont fait en sorte qu’on me donne vraiment ma chance. Ca s’est traduit par une offre interne à laquelle j’ai postulé et qui s’est soldée par un entretien au cours duquel on m’a dit « c’est toi qu’on va prendre pour cette mission, et si possible on te garde après ».

Incroyable. Formidable. Génial.

Bon, sauf que. En fait, cette mission correspond à un remplacement parce que quelqu’un part du laboratoire pour aller dans un autre service. Le futur chef de cette personne tire très fort pour l’avoir tout de suite à temps complet. Bien logiquement, ma future chef ne veux pas le laisser partir tant que son remplaçant, c’est à dire moi, n’est pas arrivé. Vous commencez à comprendre? Donc moi, normalement, je devais commencer fin Novembre. Mais il faut quelqu’un pour me remplacer moi. Et c’est là que ça commence à coincer. Parce que mon remplaçant et bien il se fait attendre. Pourquoi? Parce qu’on va piquer dans un autre service. Qui devra trouver un remplaçant à mon remplaçant. Ahem.

C’est tout une cascade de remplacement qui s’est mise en place. Le problème c’est qu’au début de la chaîne, le premier commence à perdre patience de voir que son recrutement n’arrive pas. Et que, le connaissant, je sais que très bientôt, il parviendra à récupérer son recrutement. La personne que je dois remplacer donc. Or, ma chef actuelle ne me laissera pas partir tant que je n’aurai pas formé mon remplaçant. Aujourd’hui j’ai eu une discussion avec ma chef. Elle m’a annoncé que dans le meilleur des cas, mon transfert pourrait se faire fin Janvier. SI mon remplaçant est disponible rapidement et déjà en partie formée (ça dépendra de quelle personne est choisie en interne). Donc, chef actuelle me dit « au mieux Janvier ». Alors que future chef me dit « nous on a besoin de quelqu’un  MAINTENANT ».

Ca semble déjà moins bien parti hein? Bon, pourtant les postes sont déjà plus ou moins officialisés donc si ça peut se faire d’ici fin Janvier, ça devrait passer. Mais si ma chef actuelle n’a pas la personne qu’elle souhaite pour mon remplaçant, il se pourrait que ça ne soit pas avant début Mars.

Ah, et donc pour m’achever, ma collègue de mon service (rappelez-vous ce que j’ai dit au tout début : Dans mon service actuel, il y a ma chef, ma collègue et moi. ) cette collègue donc, est en CDD. Elle vient d’être reconduite jusqu’à début 2013. Hmm, mais cette collègue me parle de cette boîte concurrente FORMIDABLE chez qui elle a bossé avant et qu’elle rêve de ré-intégrer depuis un an qu’elle est arrivée. Oh, et bien bonne nouvelle, elle passe un entretien pour un CDI dans cette boîte courant Décembre. Elles ne sont plus que deux à être en lice pour le poste. L’autre est une inconnue pour la boîte, ma collègue elle a presque un mémorial dressé dans le service où elle postule.

Vous sentez comme soudainement l’ivresse de joie que j’ai pu ressentir il y a quelques semaine s’évapore? Concrètement, je tarde de plus en plus à arriver sur un poste ou bientôt il n’y aura plus personne, et donc vraiment besoin de quelqu’un. On ne me laisse pas partir car dans le service, sous ma chef, nous ne sommes que 2. Et que si l’un des 2 part, il faut absolument former le remplaçant. Et ma collègue a de fortes chances de se voir proposer un CDI dans les prochaines semaines. Un service sans plus personne de formé, ça n’est pas possible. Donc, qui voit venir la claque ultime consistant à ENFIN avoir été retenu pour LE poste qu’il voulait et se voir finalement signifier qu’il va rester à sa place, sa place puante de merde, sa raclure de chiasse, sa fosse à purin daubée par les dépressions, les craquages, les hurlements, les engueulades, le suicide, la mort?

Allez, sans déconner, le destin, Dieu, tout ce que tu veux… Tu peux me laisser partir sur mon nouveau poste?

Pitié.

Brève du 25 Août 2011

août 25, 2011

Je me sens mal au travail, j’ai demandé à Karen si on pouvait manger ensemble à midi parce que je n’avais pas envie d’aller manger au resto avec d’autres collègues dont certains que je n’aime pas et qui ne m’aiment pas. Elle m’a dit oui, et m’apprends maintenant qu’on sera avec deux collègues à elle bien lourds. Sur ce Nick m’appelle pour m’engueuler parce que j’ai oublié de lui rendre son portefeuille.

Journée de merde.

Les questions du moment

août 19, 2011

Notre soirée de PACS sera-t-elle réussie? Est-ce que les gens vont s’amuser, vont trouver le repas bon, en garderont un bon souvenir ? Ma chef que j’ai invité à une autre époque va-t-elle venir ? Et si oui, comment vais-je le vivre ? (très mal à mon sens)

Vais-je pouvoir me sortir de ce poste de merde dans lequel je baigne depuis plus de quatre ans maintenant? Toutes les démarches que j’ai entreprises vont-elles payer? J’en ai plus que besoin : non seulement le travail ne m’a jamais plu mais je suis dans une situation plus qu’inconfortable au niveau de ma hiérarchie. Ma chef est une ancienne collègue avec qui je m’entendais plus que bien mais qui a bien changé depuis et qui est devenue… caractérielle, pour le moins.

Et si mon changement de poste a lieu, dans le courant de l’année 2012 comme on me l’a laissé entendre (avec tout ce que cela sous-entends comme incertitude…) cela se passera-t-il bien? Arriverai-je à m’intégrer dans une nouvelle équipe, aimerai-je toujours ce métier? (ça ne pourra pas être pire qu’aujourd’hui, de toute façon).

Comment se passera l’année prochaine avec Nick?
Grande question, celle-ci. Nous avons vécus sous le même toit depuis deux ans non stop, et disons que l’année d’avant était du même topo, soit trois ans ensemble. A presque tout faire ensemble. Ce qui a ses avantages et ses inconvénients. Nous allons passer à un autre régime puisque pour raison professionnelle, Nick ne rentrera pas à la maison trois soirs par semaine à partir du mois de Septembre.
Comment va-t-on aborder ce virage? Je n’ai pas de doute sur mes sentiments pour lui. En revanche, comme j’ai déjà pu l’évoquer ici, il existe un certain dédoublement de personnalité sur la notion de fidélité, entre nous. Il y a chez Nick cette façade officielle qui refuse chez moi toute forme d’attirance envers d’autres garçons, qui conchie l’infidèle et qui fait de « l’aventure » un faux pas impardonnable et destructeur. Ce qui ne me dérangerait pas plus que ça si je n’avais eu la preuve, à plusieurs reprises, d’un tout autre état d’esprit lorsqu’il est seul. Comme déjà évoqué, je sais qu’il a été infidèle virtuellement. Et je parle bien de sexe. J’ai fini par l’être aussi. Cela n’a rien changé pour moi. De l’être, et de savoir que lui l’est. Tant qu’il n’a pas de sentiments pour les autres…
Cela dit, j’ai vu dernièrement autre chose qui m’a mis mal à l’aise. Lorsque nous sommes en soirée, Nick est de plus en plus entreprenant avec nos amis masculins. J’ai toujours plus ou moins vu son manège mais ces derniers temps, il me saute encore plus aux yeux. Emmanuel s’est mis à la musculation ? (et il est vrai que ça se voit avec son T-shirt moulant) Nick use de ce prétexte pour tâter la marchandise. Quand je lui dis que cela ne m’a pas plu le soir, il me répond que ce n’était pas du tout du désir, pas de l’attirance sexuelle, mais de la curiosité. Le week-end dernier, il a poussé un de nos autres amis à se mettre à poil. Le type est un métis mesurant 1m80, militaire, musclé, vous voyez le genre. A un autre moment, il a fait semblant de l’embrasser sur la bouche. Bref, du rentre dedans. Sous prétexte de l’humour il a carrément des attitudes de drague.
En soi, pour ce qui est du physique, je ne sais pas trop quoi en penser. En revanche, ce qui me met plus mal à l’aise c’est de voir qu’il se laisse facilement envahir par son désir et que l’année prochaine il sera seul et angoissé et j’ai peur qu’à un moment ou à un autre, il se laisse charmer par un autre pour trouver du réconfort. Si ce n’est qu’un plan cul, je pense que cela ne me dérangera pas (fondamentalement, il n’y a pas de différence entre un plan cul physique et un plan cul virtuel, le résultat est le même : on s’est foutu à poil et on a joui avec un autre).
Ce qui m’inquiète plus, c’est que si c’est avec la même personne (un collègue par exemple) et de façon répétée, il y aura un jour ou l’autre des sentiments. Et là c’est une menace beaucoup plus sérieuse pour mon couple à mon sens qu’une vulgaire partie de jambes en l’air.

En dehors de ces considérations sur la fidélité, j’ai aussi tout simplement peur qu’il ne se sente pas bien étant donné la difficulté du poste qu’il prend. Ceux qui me suivent depuis plusieurs années déjà savent que Nick a un sacré passé au niveau des crises d’angoisse et je n’ai pas envie qu’il re-sombre là dedans.
Enfin, les relations où il faut régulièrement utiliser le téléphone parce qu’il n’y a pas d’autres moyen de communication ont tendance à cristalliser les moments de blues, les incompréhensions et les malentendus à l’origine de disputes. Et ça, ça ne me manquait pas.

Naïf

juillet 1, 2011

Je suis fatigué de mon travail, comme toujours, je sais, je sais. Je ne sais pas ce que j’attends pour tenter de trouver autre chose. Il faut dire que les histoires de mon entourage ne sont pas très rassurantes, entre mon frère qui galère pour trouver du travail depuis deux ans environ, ma meilleure amie et son copain qui en chient grave, ma cousine qui démissionne de son CDI pour un autre CDI et qui n’est pas gardée à la fin de la période d’essai… Du coup, j’ai l’impression que c’est beaucoup trop dangereux de chercher un autre boulot. Et puis ma boîte vient de se faire racheter et il pourrait y avoir quelques opportunités. Bref, il y a toujours une bonne raison. Mais c’est usant. De continuer à se lever tous les matins pour faire quelque chose qui m’ennuie. Et en plus sur des horaires que je ne choisi plus vraiment depuis plusieurs mois.

Et puis je suis aussi un peu fatigué de la préparation de ce PACS. Je suis un gros naïf. J’ai cru que les gens qui tapaient dans les 10 000 euros pour un mariage abusaient un peu et se faisaient vraiment plaisir. Maintenant que j’organise mon PACS, je me rends compte de la réalité. J’en suis à près de 6 000 euros et pourtant croyez-moi, il n’y a rien de fastueux. Si j’avais su ça à l’avance, je ne sais pas si j’aurais été aussi pressé de fêter cela (en même temps, il n’y a pas trop d’intérêt non plus à fêter cet évènement deux ans après l’union…).

C’est fatigant parce qu’il y a beaucoup de choses à prévoir, peu de temps pour le faire et que j’ai l’impression d’être en retard sur tout. De faire les mauvais choix. Et je n’arrive pas à voir le côté positif de tout ça. Je suis tellement stressé par la préparation que je ne profite de rien et je ne me réjouis pas de la date qui approche. Quel DJ ? Comment organiser les salles ? Comment enchaîner repas et musique ?

Et puis, Nick a enfin eu son affectation pour l’année prochaine. Et comment dire ? Il se retrouve avec un poste très difficile à gérer dont personne ne voulait loin, loin de la maison. Le point positif, c’est qu’il a réussi avec ses amies à se retrouver au même endroit, donc au moins il ne sera pas seul le soir (oui parce que donc, il ne pourra pas rentrer tous les soirs à la maison). J’ai un peu peur de l’année qui vient, je ne sais pas s’il réalise vraiment ce qui l’attends. Je crois qu’il s’en rends compte de temps en temps et qu’il panique un peu, et puis je le rassure parce que, que puis-je faire d’autre ? Alors que je me fais autant de soucis que lui. Bon, même si j’ai confiance en lui et qu’il a les capacités. Mais quand même.

Me retrouver seul à l’appart’, je ne sais pas trop quoi en penser. Parfois je me dis que ça va être dur parce que je n’ai plus l’habitude d’être tout seul et qu’il va me manquer. Parfois je me dis que c’est aussi une bonne chose, que ça force à prendre du temps pour soi. Bon, je crois surtout qu’on va voir au jour le jour. A partir de Septembre.

Bon allez, en tous les cas je suis en vacances dans une semaine, je vais surtout penser à ça. Et ne pas penser à la rentrée, donc.

Le sourire de la poupée

mars 3, 2011

Et voilà.

J’ai l’impression d’être une de ces poupées qui ont un sourire figé sur le visage. On leur met de violentes claques dans la figure et, impassible, elles continuent de sourire. Elles n’ont pas le choix, elles ne peuvent pas faire autrement, elles sourient malgré les claques parce qu’elles ne peuvent pas faire autre chose.

Hier, je me suis mangé une claque qui m’a touché jusqu’au fond. Une autre de ces claques qui m’a fait mal. Profondément. Je ne les compte plus. J’ai pris l’habitude de continuer à sourire à la vie en espérant qu’un jour les choses changent.

Comme vous avez déjà pu le lire ici, je ne supporte plus mon travail. Cela fait maintenant un an que j’ai changé de site. Que je suis arrivé là où je suis pour démarrer une usine toute neuve. Déjà avant le changement, mon travail m’ennuyait. En arrivant, je suis passé en mode projet, l’usine démarrait, tout le monde était très, très, stressé, on nous mettait une pression folle, on se prenait des brasses (combien de collègues sont venus pleurer dans mon bureau), des menaces (si tu n’as pas signé ce soir, demain je t’envois la direction), et l’on m’a collé sur des processus que je ne maîtrisais pas.

Il y a un an, j’ai réalisé que quel que soit le contexte, je ne supportais plus mon travail. Que cette pression aurait peut-être été supportable si j’avais aimé mon travail. Alors je me suis dit que je devrais retourner à mon job initial, celui pour lequel j’avais fait mes études. J’ai atterri sur mon poste actuel par un complet hasard. Il ne correspondait pas à ma formation (enfin, disons de très loin en fait) mais restait dans ma « sphère » de connaissance. Et surtout, c’était un CDI.

Sauf que, deux ans et demi après mon diplôme, ça allait être difficile de me faire embaucher comme ça ailleurs.

Et puis, il y a quelques semaines, une offre en interne correspondant à ce que j’attends paraît. Un an après mon arrivée. Imaginez ma joie. Imaginez-la bien. Pour le contexte: je suis arrivé en Mars 2010 et l’usine était sur le point de démarrer. Nous sommes en Mars 2011, l’usine n’a pas démarrée, mais c’est de nouveau pour ce mois ci. Un an de retard. Imaginez la pression.

Bref, j’ai postulé. J’ai passé un entretien, j’ai prévenu ma hiérarchie de mon souhait de partir. Ils étaient d’accord. Le responsable de mon futur service avait l’air de trouver ma candidature intéressante mais il m’a prévenu : « ça fait longtemps que tu n’as pas été sur un poste similaire ».

Il a téléphoné hier soir. Et il m’a dit que ma candidature était géniale. Très motivée. Qu’il était très embêté parce qu’il ne voulait pas que je me décourage. Mais que pour cette mission de six mois, il préférait quelqu’un qui avait travaillé récemment dans ce domaine.

Alors j’ai repris mon sourire de poupée, je suis allé dire à tous les gens qui avaient croisé les doigts pour moi que, non, je n’avais pas le poste. J’ai dit que « non bien sûr, je ne me décourage pas, tu me connais! ». Mais bien sûr que oui je me décourage.

Parce que ça fait trois ans et demi que je n’ai pas été sur un poste pareil. Et que dans six mois (temps probable avant une nouvelle offre interne) cela fera quatre ans. Il faut être réaliste. Plus personne ne voudra de mon profil pour un poste comme celui là.

Alors, le job que je voulais faire, celui qui me motivait un minimum, celui pour lequel j’ai fait mes deux ans d’étude post bac avec un réel plaisir, ce job là, j’ai appris hier que je pouvais certainement faire une croix dessus. Pour toujours.

Et ce matin, je reviens à 7h30 m’asseoir sur ma chaise pour faire mon boulot de tous les jours, que j’ai en horreur depuis un an. Ce travail qui m’ennuie, profondément, qui me stresse, énormément. Et comment dire? J’ai l’impression d’être enfermé dans cette prison. J’ai cru avoir trouvé une scie pour couper les barreaux, et voilà que cette scie tombe en poussière.

Alors, comme je ne sais pas faire autre chose, je remets mon sourire sur mon visage de poupée, et je prétends que tout va bien. Hier soir, j’ai parlé un peu de tout ça à Nick, version édulcorée bien sûr. Il m’a regardé, a sans doute compris que c’était plus profond et m’a dit « tu ne devrais peut-être pas passer à autre chose aussi vite si ça te contrarie. Ca nous rattrape tu sais? »

« Je sais » dit la poupée.

Liste

novembre 22, 2010

Pas envie.

Pas motivé.

Mal à l’aise.

Surveillé.

Fatigué.

Lassé.

Pas serein.

Peu d’espoir.

Boulot de merde.

Vous êtes invités on ne sait pas trop quand, on ne sait pas trop où…

novembre 9, 2010

Ouh bon dieu, ça fait un bail que je n’ai pas écrit dans mon journal!

Par où commencer?
J’ai pris ma décision au boulot. Enfin ça fait un peu effet d’annonce ça. Je n’ai pas pris de décision radicale mais j’ai pris contact avec des responsables d’autres services pour changer de boulot tout en restant dans ma boîte. J’ai l’espoir que dans d’autres services ça se passe un peu mieux. Et puis je sais faire le boulot et il me plaît davantage. Si l’expérience est concluante, je reste. Si jamais le boulot me plaît mais que l’ambiance reste pourrie, je me fais suffisamment d’expérience et je pars de cette boîte.

Oui, parce que plus le temps passe, plus les choses empirent. A mon poste actuel, je m’apprête à changer de chef pour la sixième fois en moins de trois ans. Et la pressentie n’est autre que Mélaine, ma collègue avec qui mon arrivée de Mars a été désastreuse. Autant dire que je n’ai pas hâte de voir ce que cela va donner. Et puis, c’est plus profond que ça. J’ai un désintérêt grandissant pour mon boulot depuis des mois et des mois. C’est simple d’ailleurs, toutes les personnes que je connais qui ont fait mon métier ont fini par en changer.

Bref, j’attends maintenant une opportunité en interne en croisant très fort les doigts pour que les remaniements de hiérarchie ne m’empêchent pas de partir. Mais là, j’ai comme un doute…

Sinon, pour le PACS, c’est toujours prévu pour l’été prochain. Le problème c’est qu’on en chie grave de chez grave pour trouver une salle qui nous convienne. Trois n’étaient plus disponibles et la quatrième nous plaît moyennement. D’autant que le bruit est limité à 90 décibels (sinon ils coupent carrément le courant, super pour l’ambiance…) et que ça me semble peu.

Donc je continue de prospecter mais j’avoue que ça commence à me stresser sérieusement. Parce qu’il ne va pas falloir tarder à envoyer les invitations et sans date et sans lieu, ce n’est pas très pratique…

Avec Nick ça va bien, on est dans une période où l’on s’entend bien et l’on se comprend, je me sens bien. Serein.

Mon frère a beaucoup perdu de poids. Mais genre beaucoup. Ca fait environ 10 ans que je ne l’avais pas vu mince. Bin là ça y est. Et ça fait vraiment bizarre. Mais c’est bien, niveau santé il était temps qu’il reprenne les choses en main.

Oui, côté famille, amis et amour ça va bien. Il reste ces deux trucs, le boulot et l’organisation du PACS. Bon, pour le PACS je me dis au pire qu’on peut faire ça début Septembre si jamais on ne trouve rien. Mais pour le boulot… Pfff, je n’ai vraiment pas envie de bosser, de faire ce que je fais. Pourvu que ça change (en bien!) très vite… (mais bon, le boulot, c’est moins important que le reste…)

Shut up!

août 11, 2010

Comme une envie de tout envoyer balader. Boulot, copain, famille, tout. Punaise mais en fait je suis un dépressif borderline en puissance qui s’ignore.

Aujourd’hui, ça commence mal. Suis très énervé et très fatigué, ça ne fait jamais un bon cocktail. Je suis à mon boulot de merde ou je m’emmerde, et j’ai juste envie de me tirer. Mais pas pour rentrer chez moi, non. Pas envie d’être en tête à tête avec quelqu’un. J’ai envie de prendre ma voiture, de rouler jusqu’à me retrouver dans un endroit paumé et au calme, et d’y passer la journée. Et plus si affinité.

C’est un bordel monstre dans ma tête. C’est fatigant, ça ne s’arrête jamais. Parfois ça se calme, mais ça ne s’arrête jamais. Ma vie professionnelle ne me plaît pas et ma vie de couple ne ressemble pas vraiment à ce que je visais. Mais dans un cas comme dans l’autre je suis incapable de savoir quoi faire et je ne suis même pas certain de vouloir y faire quelque chose. Et parfois je suis heureux, aussi. Alors est-ce que ça vaut le coup de tout envoyer en l’air si jamais demain je me sens mieux et que j’arrive de nouveau à profiter de tout ça ? C’est pour ça que j’aimerais me tirer sans prévenir personne une journée. Une journée entière juste pour moi, en secret, loin des autres. Mais ma chef n’est pas là, je ne peux pas le faire.

D’ailleurs, ça m’arrange bien. Aurais-je seulement le courage d’aller jusqu’au bout de ma démarche si elle était là ? Aurais-je les cojones d’aller la voir et de poser ma journée ? Est-ce que ça ne foutrait pas encore un peu plus le bordel dans ma tête ? Du genre à me poser la question « mais est-ce que c’est bien normal d’avoir besoin de poser une journée en cachette de ton copain, ta famille, tes amis ? Es-tu sûr d’aller bien ? C’est pas un peu symptomatique ? »

Oh ta gueule !

Le temps était comment?

août 6, 2010

Salut le blog.

Bon, à défaut de prendre le temps de te donner vraiment des nouvelles, je… Non attendez. Je me connais. Vu que je m’apprête à vous dire que je n’ai pas le temps d’écrire un article, je vais justement en avoir une furieuse envie. Donc oubliez.

Salut le blog.

Voilà, les vacances sont terminées. Bon, depuis un petit moment déjà mais je n’ai pas pris le temps de venir m’épancher par ici 🙂

Je suis parti à la campagne dès le premier soir de mes vacances, en sortant du boulot. Pour aller faire ma fête de l’été qui m’a tant causé de soucis cette année. Bilan : sur deux soirées, l’une était très bonne mais il n’y avait pas tout le monde, l’autre était trop, beaucoup trop calme.

La première soirée ça a été dancefloor à ciel ouvert avec alcool en intraveineuse. Une bonne vieille soirée comme ça faisait longtemps qu’on n’en avait pas fait. Le seul souci c’est que certains qui n’étaient jamais venus se sont perdus en route et qu’il a fallut les guider à 2h du matin, donc très vite dessoûler pour être compréhensible. Les derniers sont arrivés à 4h du matin et tout ce petit monde s’est couché à 5h. Autant dire qu’en se levant vers 10h, on était tous décalqués.

Le souci, c’est que du coup, le deuxième soir, tout le monde était lesté. Ceux qui avaient fait la fête la veille étaient trop crevés pour danser et les autres étaient… Trop timides. « Y’avait pas assez d’ambiance ». Ah oui? Et bien il suffisait de danser. Bon, je comprends que voir la moitié des gens partir en ballade ou s’asseoir et regarder le temps passer n’est pas très motivant. Mais il suffit de s’y mettre. Bref. Je suis un peu mauvais parce que les échos que j’ai eu de ce week-end c’est « la deuxième soirée était nulle ».

Super. Fais des efforts pour organiser un truc, passe une super bonne première soirée, fais faire des ballades, emmène les gens se baigner, fais des barbecues, fais des plats maison, bref offre un week-end sympa et pas cher, et tout ce qu’on retient des trois jours c’est que la deuxième soirée n’était pas de folie. Ca m’a vraiment blessé, fais de la peine que les gens ne retiennent que ça. En tous cas c’est clair, c’est terminé tout ça. On prendra les gens les uns après les autres, chacun se demerdera pour apporter sa bouffe et basta. Je ne dépense plus autant d’énergie et d’argent pour ça.

Ensuite, nous sommes partis en Irlande. Que dire? Super voyage. Dublin ne m’a pas charmé tant que ça même si la ville est sympa. Mais trop de petits trucs : le temps déjà, même si ça fait parti de l’Irlande. Les gens ensuite, pas trop sympa. Et puis la ville en elle-même reste une ville. Mais bon, il y a des coins très jolis et il y a quand même pas mal de choses à y faire.
En revanche, nous sommes partis 3 jours dans le Connemara et là… Fabuleux. Des paysages magnifiques, des gens gentils, du vert du vert du vert, la mer, les rochers, les îles… Bref : wahou!

Au retour de France, coup de fil de ma mère:
-C’était bien?
-Ah oui, on a visité ça, et ça, et ça (là j’entends mon père rentrer derrière et dire « tu lui as dit? ») -Et le temps alors?
-Attends maman, tu dois me dire quoi là?
-Le temps était comment?
-Le temps était Irlandais. Tu dois me dire quoi?
-Ah oui, pluie, soleil, pluie, soleil.
-Oui voilà. TU DOIS ME DIRE QUOI?
-J’ai un cancer.

Youpi. L’année dernière, mon frère a eu une maladie cardiaque puis une méningite qui a failli le tuer et voilà que ma mère se choppe un cancer. Il s’agit cependant d’un cancer du sein qui semble pris à temps. Mais bon…

Dès le lendemain nous sommes repartis sur Paris faire un tour à DisneyLand puisque nous avions des places gratuites. Comment dire? Je n’ai jamais été fan de ce parc parce que je n’ai jamais vraiment accroché à la féerie Disney. Mais là, ça m’en a encore plus éloigné : aucun sourire (ou presque) des employés, les visiteurs complètement survoltés, des problèmes techniques dans des attractions, une bouffe très chère, des parents vraiment cons (genre ton gosse de 3 ans tu le fais lever à 7h00 pour être là à l’ouverture du parc et sans faire la sieste tu l’obliges à rester jusqu’à minuit et demi pour voir le feu d’artifice…). Heureusement qu’ils ont un peu plus d’attractions à sensations fortes qu’avant.

Et puis le retour au boulot. Bouh. Pas beau. En plus, il n’y quasiment plus personne à partir de la semaine prochaine puisque tout le monde (ou presque) sera en congés… Ca risque d’être un peu long…

Scruter l’horizon

juin 23, 2010

Ca ne va pas. Depuis une semaine j’ai sans arrêt un souci de santé. Mercredi dernier ça a commencé avec un mal de gorge qui s’est étiré sur plusieurs jours. Ensuite, j’ai eu le nez qui coule puis de la toux. Un seul symptôme à la fois, à chaque fois. Samedi, ça allait un peu mieux. Et dimanche BOUM, gros gros coup de fatigue, frissons, courbatures, tête qui tourne, sensation de faiblesse jusque dans les os. Lundi, même chose mais au travail (avec une nuit de dimanche à lundi horrible). Journée très difficile. Hier, sensation de pêche qui revient un peu mais fatigué quand même. Et ce matin, à nouveau crevé et mal de gorge qui revient. Sans parler de cette putain d’énorme aphte depuis 3 jours. Je suis vraiment épuisé d’être mal foutu. Je voudrais bien guérir ou alors pouvoir rester tranquillement chez moi à me reposer. Si c’est un message de mon corps pour me réclamer des vacances, il n’est pas fin parce que je le savais déjà que j’en voulais des vacances, gros malin !

***

Ma fête prévue début Juillet est un vrai roman. Un coup viendra, un coup viendra pas. J’ai décidé de ne plus me prendre la tête là-dessus. On verra bien comment se dérouleront ces quelques jours, de toutes façons c’est décidé, je ne prendrais pas l’initiative de faire quelque chose de semblable l’année prochaine.

***

Je n’ose pas dire à ma chef que j’aimerais changer de métier et retourner à ce pour quoi j’avais fait mes études. Ce qui revient au sein de ma société à changer de service. Mélaine me l’a conseillé mais vu comment les choses se sont passées à mon arrivée sur site et comment certaines choses se passent encore aujourd’hui, je n’ai pas vraiment envie de l’écouter.

J’ai peur qu’en le lui disant, elle se dise que je ne suis plus du tout motivé (ce qui est vrai) et donc que je ne travaille plus (ce qui est faux) et donc qu’elle ne fasse plus aucun effort pour moi ou me refile toutes les merdes. Sans me laisser partir bien sûr. Le problème c’est que je change temporairement de chef dans moins de deux semaines et que je ne sais pas comment les choses se passeront avec la prochaine.

Alors en attendant je continue de scruter l’horizon sur le marché du travail mais il reste à peu près vide. Je pense aussi à changer de métier. Genre à reprendre quelques années d’études. Mais bon, je ne sais pas trop vers quelle profession je pourrai me tourner.